Les Gabonais bannis des USA : si Oligui a des couilles, il doit imposer la réciprocité

Les Gabonais bannis des USA : si Oligui a des couilles, il doit imposer la réciprocité
Brice Clotaire Oligui Nguema en Guinée équatoriale, pays auquel il a vendu l'île Mbanié.

Les restrictions injustes et injustifiées imposées aux voyageurs gabonais désirant se rendre aux USA méritent une riposte, mais le général-président est une couille molle.

MANDJI—Une nouvelle choquante vient de tomber : selon plusieurs médias internationaux, l’administration Trump envisage d’inclure le Gabon dans la liste des pays dont les citoyens seront soit totalement interdits d’entrée sur le sol américain, soit soumis à des restrictions sévères de visa. Ce serait une première dans l’histoire diplomatique récente de notre pays, et une gifle monumentale infligée à notre peuple, injustement pris pour cible dans un jeu géopolitique qui nous dépasse de plus en plus — et ce, sous le regard apathique de nos dirigeants actuels.

Il faut le dire sans détour : cette annonce est une preuve supplémentaire de l’échec retentissant de Brice Clotaire Oligui Nguema sur le plan diplomatique. Celui qui s’était présenté en sauveur de la nation après avoir renversé Ali Bongo, promettant rigueur, dignité retrouvée et rayonnement international, s’enlise dans une gestion approximative et brouillonne des affaires extérieures. Au lieu de redonner au Gabon sa place sur la scène internationale, le général-président a réussi l'exploit inverse : faire de notre pays un État paria aux yeux d’une grande puissance mondiale.

Même dans ses jours les plus absurdes, Ali Bongo n’a jamais réussi à faire abaisser le statut du Gabon à un tel point d’humiliation. Qu’on le veuille ou non, sous Bongo fils, les Gabonais pouvaient voyager sans se voir collectivement suspectés ou humiliés. Aujourd’hui, l’on voit bien que le vernis de respectabilité militaire d’Oligui Nguema ne suffit pas à masquer un vide diplomatique préoccupant.

Face à cette situation, il est impératif que le Gabon réponde avec fermeté. Comme l’a fait le Tchad il y a quelques années, nous devons imposer des sanctions réciproques aux citoyens américains entrant sur notre territoire. Les relations internationales doivent être fondées sur la réciprocité et le respect mutuel, non sur des diktats unilatéraux.

Il est temps que notre gouvernement défende enfin la dignité des Gabonais dans le monde. Trop, c’est trop.

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