Oligui Nguema, corrupteur en chef ? 10 milliards pour le silence d’Ondo Ossa
Le professeur Albert Ondo Ossa, porte flambeau de la coalition Alternance 2023, n’a pas démenti cette information.
MOUILA — Une révélation bouleversante vient d'ébranler la scène politique gabonaise. Selon le magazine Jeune Afrique, relayé par la chaîne de télévision française TV5 Monde, le leader de l'opposition gabonaise et présumé vainqueur de l'élection présidentielle de 2023, le professeur Albert Ondo Ossa, aurait été approché avec une offre faramineuse de 10 milliards de francs pour ne pas contester le pouvoir militaire qui a pris les rênes du pays il y a un an.
Pour des dizaines de milliers de Gabonais, cette révélation a eu l’effet d’un coup de massue. Tout ça pour ça ?
Interrogé à vif sur le sujet lors d’une émission diffusée en direct, le professeur Ondo Ossa, porte flambeau de la coalition Alternance 2023, n’a pas démenti cette information.
Pire, il a laissé planer un silence gênant. Avant de se ressaisir.
Un "no comment" à peine voilé qui, dans le contexte, équivaut à une forme d'aveu implicite.
Cette hésitation soudaine du professeur, face à une question aussi directe, soulève des questions légitimes sur l'intégrité des acteurs politiques gabonais.
Dans ce jeu dangereux qu'est la corruption, il est évident que, pour qu'elle prospère, il faut deux partenaires. Tout comme le tango, la corruption ne peut se danser seul.
Et dans ce cas précis, celui qui tend la mallette remplie de billets de banque n'est autre que le général Brice Clotaire Oligui Nguema, à la tête de la junte du CTRI.
Le peuple gabonais voit clair dans cette mascarade.
Pour que la démocratie reprenne ses droits et pour que le pays avance, notre général gangrené doit quitter le pouvoir.
La corruption, en tant que fléau qui handicape notre société, ne peut être vaincue que si l’on écarte ceux qui la perpétuent. Et aujourd'hui, le plus grand corrupteur est sans conteste le chef de la junte.